Author: Stéphanie BELLAVIA

  • Dr. Jennifer Soun: Neuroscience to Radiology – Advancing AI in Clinical Practice

    Dr. Jennifer Soun: Neuroscience to Radiology – Advancing AI in Clinical Practice

    Assistant Professor of Radiology at UC Irvine School of Medicine, Jennifer Soun graduated in 2008 in psychology and neuroscience at Princeton University. Dr. Soun is a board-certified UCI Health diagnostic radiologist who specializes in neuroradiology. Her clinical interests include stroke and vascular imaging. She earned her medical degree at Wake Forest School of Medicine in Winston-Salem, NC. She completed a residency in diagnostic radiology at New York Presbyterian-Columbia University Medical Center in New York City, followed by a fellowship in neuroradiology at Massachusetts General Hospital in Boston.  During the ISC (International Stroke Conference) 2020 seminar we had the opportunity to meet and discuss AI in clinical practice. 

    What are the advantages you see in A.I. in your clinical practice? 

    AI in my clinical practice is very helpful and has a lot of potential for different things. One major thing is triaging of patients, for example, detecting hemorrhage and being able to put those cases higher up on a list of studies that we read. 

     “ I don’t see AI replacing radiologists, I see it as a very helpful tool assistant to the radiologists. ”

     A.I. can also help in providing more objective data like measurements and how they change over time. I don’t see it replacing radiologists, I see it as a very helpful tool assistant to the radiologists 

    Do you think that specificity or sensitivity should be taken more into account in AI products, such as false negative and positive detection?

    These measures definitely should be considered carefully when evaluating an AI tool. False negatives can be dangerous. For example, missing a large vessel occlusion is worse than overcalling it because an LVO is a treatable lesion. If left untreated, the patient may have significant morbidity. 

    However,  there are more nuanced situations where a false negative may not be clinically significant. For example, if a tiny intracranial hemorrhage is missed, it may be within acceptable limits since a subtle ICH may not be as clinically significant. It’s important to have a balance between specificity and sensitivity.

    What is the impact of false positives on workflow?

    Having too many false positives can be a problem because, then you can’t trust the AI tool to work effectively, and the radiologist is less likely to even use it. Too many false positives may increase the time that the radiologist spends on a study, which would defeat the purpose of using AI as a fast triage tool. Regardless, the radiologist’s interpretation would need to confirm the final decision-making. Despite these challenges, we remain optimistic as more and more companies bring new solutions combining optimal specificity and sensitivity that could significantly improve radiologists’ workflow and triaging.

  • Sur le marché de la radiologie, Avicenna.Ai se place en challenger

    Sur le marché de la radiologie, Avicenna.Ai se place en challenger

    Sur un marché de plus en plus concurrentiel, Avicenna.AI a choisi de prendre son temps. Ce marché, c’est celui de la radiologie intelligente. Celle qui permet de guider le regard du médecin, de l’aider à détecter des pathologies qui lui auraient échappé à l’œil nu. “Le marché est occupé par des acteurs trop gros pour développer des outils comme le nôtre“, observe Olivier Fuseri, chargé d’affaires de l’entreprise. “Il y a aussi de plus en plus de startups qui organisent d’importantes levées de fonds”.  Face à ces acteurs, Avicenna.Ai a choisi de se placer en challenger. “Nous sommes restés cachés le plus longtemps possible”, le temps de perfectionner sa solution et d’atteindre des performances élevées. Ainsi, alors que la plupart des solutions d’imagerie intelligente indiquent au radiologue le moindre élément anormal – “ce qui lui fait perdre du temps” – le logiciel développé par Avicenna.Ai ne veut l’alerter qu’en cas d’urgence, “avec très peu de faux positifs“.

    Car l’idée est bien d‘offrir à un gain de temps à des radiologues souvent en sous-effectifs, mais aussi d’améliorer la prise en charge du patient.

    Pour l’heure, l’entreprise a développé trois produits capables de détecter, à partir des scanners du malade, des hémorragies intracérébrales et l’occlusion de gros vaisseaux. Des pathologies pour lesquelles chaque seconde compte. “Chaque seconde, des neurones sont perdus et ne seront jamais régénérés“. D’où l’intérêt d’une prise en charge rapide. “Cela permettra un temps de récupération drastiquement réduit avant de reprendre une vie normale”. Et qui dit meilleure récupération dit moins de coûts pour la collectivité et le système de santé. “C’est moins d’interruptions de travail, moins de complications à soigner…”

    En attente d’une certification de la FDA américaine

    Après le temps du développement, place à celui du marquage, plus chronophage. Deux produits ont déjà obtenu la certification européenne, ils attendent son équivalent américain, le marquage par la Food and drug administration (ou FDA). “Les États-Unis sont notre principale cible. Lorsque je discute avec de grosses entreprises internationales, elles m’expliquent qu’elles n’investissent pas dans des entreprises françaises qui ne sont pas capables de travailler pour la FDA”. Un Graal pour lequel il faudra patienter encore quelques mois avant la commercialisation prévue au second semestre de cette année.

    Et le marché est immense. “Tous les centres, y compris les plus petits, ont des scanners” et sont donc des clients potentiels. Mais pour s’adresser à eux, l’entreprise fait le choix de passer par des distributeurs. “Notre but est de travailler au travers de partenaires formés qui connaissent bien les produits“. Il pourra s’agir de marketplaces ou bien de fournisseurs d’outils en radiologie. “Ceux-ci proposent avant tout du matériel et ne font pas de traitement d’images. Leurs clients leur demandent à ce que cela soit ajouté à leurs outils”. Avicenna.Ai vise aussi les fabricants d’IRM et de scanners qui pourraient eux aussi intégrer le logiciel à leurs produits.

    Grâce à ces partenaires, l’entreprise espère voir ses produits présents dans dix à vingt centres de santé d’ici la fin d’année. “Ce sera une année d’incubation pour voir comment le marché se présente“. A terme, l’ambition est de devenir “un des leaders sur l’imagerie d’urgence mais aussi sur d’autres sujets”. L’oncologie pourrait être l’un d’eux. “Cela dépendra des opportunités de recherche qui se présenteront“.

    Lisez l’article de presse en intégralité.